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Blog de littérature

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23 janvier 2009

A toutes choses, malheur est bon

Eh oui. L'autre jour, j'étais tranquillement en train d'attendre au feu rouge quand un bus frôla ma voiture, et BING, mon rétro prit un gros pet. Et évidemment, impossible de le rattraper ou de le suivre: j'ai juste eu le temps de noter le numéro de la plaque, ce qui est déjà pas mal. Arrivé au lycée, j'appelle la compagnie de bus, qui me fait passer d'expert en expert, de contrôleur en contrôleur, jusqu'à ce que l'un d'entre eux me dise qu'il allait vérifier le bus le soir-même. J'étais un peu sceptique, quand même. Mais le lendemain matin, le monsieur me rappelle pour que je vienne avec un constat et la carte grise: on a établi le constat, il a photocopié la CG, et hier soir, il me laisse un message pour que je repasse ce matin: ils avaient commandé, à leurs frais, un rétro d'origine qui fut monté en moins d'1/4 d'heure. La classe suprême: ils m'ont offert le café ! Donc bilan, ,un rétro neuf, et 60 euros d'assurance, étant donné que je les ai appelé pour prendre conseil, et qu'ils se sont aperçus qu'ils me devaient des sous because déménagement ! Donc, tout est bien qui finit plus que bien !
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21 janvier 2009

bientot fin Janvier !

J'avais presque l'appréhension de reprendre le blog, tellement le mois de Janvier a été rapide ! Le voyage à Glasgow était magique, la rentrée fut, somme toute, assez doute étant donné que j'ai du mal à me sentir en période de travail. Cinq semaines, c'est court, pour se remettre dans le bain. Les élèves c'est pareil: entre deux vacances ! Enfin. Un mois de Janvier assez mouvementé, de surcroît, à cause d'un tas de petites tuiles agaçantes: le DD de l'ordi qui lâche, un accrochage avec un bus, de petites factures qui s'accumulent... Mais bon, on ne se plaint pas. Au moins, j'aurai la satisfaction d'avoir repris le fil de ce blog, même de manière minable. Vivement les vacances !
28 décembre 2008

bye bye Paris

Enfin, tout est relatif... Tout à l'heure, nous embarquons sur Glasgow pour y passer nouvel-an, avec ma chérie et un pote. Premier vrai voyage, et j'espère qu'il y en aura plein d'autres: les joies de Ryanair ! Alors tout est prêt: le sac est bouclé, avec moult pulls et habits chauds, quelque chose me dit qu'on va en avoir besoin. Les papiers, les sous, l'appareil photo (important, ça), il ne reste qu'à partir ! Retour vendredi. A l'année prochaine !
27 décembre 2008

Papa, je ferai quoi plus tard avec mon DEA de lettres ?

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Tu seras caissière, et tu écriras des bouquins.
C'est en allant chercher un paquet de lessive (et oui, les plus grandes pensés prennent toujours leurs sources dans des actions quelque peu futiles !) que je suis tombé sur ce bouquin. Je n'ai pas 15 euros à foutre là-dedans, je me suis donc contenté de lire la quatrième de couverture avant de le remettre soigneusement à se place et de continuer, pensif, mes tribulations intermarchesques.
Le principe de ce bouquin n'est pas idiot, assez amusant même: une caissière de supermarché raconte toutes les anecdotes vécues en huit ans de travail. J'imagine bien volontiers qu'elle a dû en voir des vertes et des pas mûres, encore que je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à un lynchage de caissière et que je n'ai pas trop dans mon imaginaire d'aversion pour ces professions. Tout au plus me dis-je que ça dit être super chiant comme boulot. Mais de là à ce qu'on fasse, comme on le fait trop souvent, des caissières et des caissiers le réceptacle, l'étalon de la bêtise humaine (qui est la chose du monde la mieux partagée), cette tendance me gêne un peu. C'est vrai après tout, il y a une métaphysique de la caissière: en épluchant avec son BIP toutes nos courses, elle passe en revue toute notre intimité: les culottes trop grandes, les yaourts pas bios, les capotes pudiquement rangées dans une petite boite...Peut-être qu'être désagréable avec la caissière n'est qu'une attitude de défense contre celle qui a vu défiler toutes nos affaires, y compris celles que l'on veut cacher. Une sorte de bouc émissaire, finalement.
Mais ce qui me dérange vraiment, c'est l'attitude de cette dame, que je n'ai pas l'heur de connaître, qui joue sur le refrain "regardez cette société qui n'est pas capable de considérer à sa juste valeur un DEA de lettres et qui ne me propose qu'un emploi de caissière." Loin de servir le monde des lettres, elle le rabaisse une fois de plus: en commençant un DEUG de lettres, tout étudiant doit savoir que les débouchés de cette voie sont peu nombreux. Les lettreux ne servent à rien, c'est un fait. Il me semble que le bon sens aurait dû présider au choix des études de cette jeune bachelière, d'autant plus que même si ces débouchés sont minimes, ils sont présents: journalisme, (nombreux) concours dans l'administration, enseignement, bibliothèques... Pour quelqu'un qui n'est pas bête, ce qui est certainement son cas, il est tout à fait possible de se faire une place. Je connais même quelqu'un qui se recycle, avec beaucoup de courage, de l'enseignement jusqu'au monde des bibliothèques. Par conséquent, il me semble (je modalise, car je ne connais pas les "tribulations" de cette Anna) que cette jeune dame se complait dans cet atermoiement, dans cette attitude de victime qui ne fait honneur ni à l'univers des caissières, car je suis persuadé qu'on peut être heureux en étant caissière, ni à celui des lettres.
Après tout, pendant cinq ans j'ai livré des pizzas, et j'ai toujours dans l'idée d'en écrire un petit bouquin, mais même si j'en ai chié, je ne me souviens pas avoir eu le désir de lâcher mes études pour cela. Cette étape ne fut qu'un passage qui m'a permis de devenir prof. Et puis c'est tout. Donc jouer sur ce crédo de la caissière incomprise est, pour moi, de la lâcheté.
Lisez quand même la quatrième de couverture, c'est assez édifiant.
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20 décembre 2008

"On enseigne la littérature française comme si c'était une langue morte."

Pour le coup, je dirais que c'est la réflexion la plus pertinente de l'année.
Elle sort de la bouche d'un IPR d'éco de l'académie de Paris, qui a fait mercredi une petite intervention sur le thème de la réforme du lycée. Autant dire qu'il arrivait en terrain hostile ! Un type très bien d'ailleurs, spécialisé dans l'orientation et webmaster de ce site: http:///conseilsdeclasse.letudiant.fr
Bref. C'est en évoquant l'enseignement des lettres et les sérieux remaniements que la réforme allait y amener qu'il a dit cette phrase qui, malgré la part de provocation qu'elle contient, est assez représentative de l'attitude de nos chères têtes blondes par rapport aux textes qu'on leur fait étudier.
Durant les rares cours de latin que j'ai suivis, les profs faisaient systématiquement une recontextualisation historique du texte que l'on s'apprêtait à traduire, parce que dans mon ignorance, et il faut bien parler d'ignorance crasse à ce sujet, hein, les distinctions entre les différentes périodes de l'histoire romaine me sont complètement étrangères. Alors certes, c'est relativement inacceptable de la part d'un futur prof de lettres que de mettre dans un même panier Virgile, Cicéron, César, Horace et Plaute, comme étant des auteurs latins, point barre. Pour un latiniste, cela est aussi aberrant que d'aborder Montaigne et Vian comme s'ils étaient contemporains. A la différence près que le latin est une langue morte, figée, considérée comme à travers les vitres d'un musée.
Et force est de constater que pour mes élèves, c'est un peu la même chose. Les différences de période, de siècle, de mouvement...les laissent à peu près indifférents: tous les auteurs sont considérés en synchronie, sans prendre en compte l'épaisseur de  la poussière qui les recouvre. Il n'est pas choquant, pour eux, de situer Diderot à la Renaissance ou Montaigne en pleine querelle des anciens et des modernes. Et je me suis aperçu aussi que je ne tenais pas assez compte de ce manque de perspective. Je ne vais pas parler de bêtise ou d'ignorance, sobriquets dont on affuble si facilement les élèves maintenant, mais l'explication vient surtout, et je me plante peut-être, de la perte de matérialité des choses. Tout devenant virtuel, l'histoire, et par conséquent l'Histoire, n'ont plus aucune épaisseur: les événements d'hier n'ont plus d'incidence sur les événements d'aujourd'hui, comme si les pages se rafraîchissaient d'elles-même au fur et à mesure que l'on saute les générations.
D'ailleurs, ce passage de la diachronie à la synchronie ne fait que se confirmer lorsqu'on aperçoit un peu ce qui se profile à l'horizon concernant l'enseignement du français. Il faut encore bien distinguer les chimères de ce qui sera effectivement, mais il y a fort à parier que notre travail sera bien plus technique, dans le mauvais sens du terme, que littéraire: synthèses, résumés, études d'articles de presse...Bref, quelque chose me dit que nous deviendrons plus des profs de culture générale que des profs de français. "Et cela est-il aberrant ? ", disait l'intervenant. Non, certes, cela n'est pas aberrant, si l'on considère que le français doit devenir, comme tant d'autres matières, utilitariste. Mais je doute que les futurs étudiants passés au crible d'un tel formatage soient plus tard en mesure de lire un conte de Perrault à leur gosse pour les endormir, ou aient le réflexe de prendre leur Montaigne pour y puiser cette morale du bon sens.
Il faudra voir comment les choses évoluent. Je pense qu'il est idiot de se braquer immédiatement pour des choses qui ne sont pas encore certaines, mais il y a également des terrains sur lesquels il ne doit pas être question de négocier. La culture en fait partie, pour qu'il n' y ait plus besoin que l'on pense à notre place.

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14 décembre 2008

Les dimanches matin du prof

Chaque dimanche matin, je me fais niquer. C'est systématique. Les week-end se suivent, se ressemblent, et chaque fois c'est pareil: je n'arrive pas à dormir le dimanche matin. Je me réveille vers 6h30 et c'est terminé. Rien de bien dramatique, cela dit, c'est seulement agaçant.
Les vacances approchent, et j'en ai bien besoin parce que j'ai les boules. J'ai subi ma première visite jeudi, qui s'est bien passée. J'ai été disséqué en long, en large et en travers, pas mal de points négatifs sont ressortis mais ce furent des trucs constructifs. En revanche, j'ai BEAUCOUP de mal à digérer la "fiche de positionnement" que ma tutrice a dû remplir. Pour être honnête, ça m'a pourri mon week-end.
Parce que je n'ai pas le sentiment de mériter toutes ses "remarques" et "observations", parce que cette fausse bienveillance bovine m'a renvoyé l'impression d'être un demeuré incompétent, parce qu'elle me demande des trucs que je suis incapable de faire après trois mois d'enseignement...Je suis plutôt un gentil garçon, mais là je commence à avoir les boules. Donc m'en tenir au minimum administratif, être au lycée quand il le faut: voilà quel sera mon nouveau credo. Sans oublier de ne plus y foutre les pieds avant quelques années. Je pensais être un homme de bonne volonté, apparemment ce n'est pas le cas. Maintenant je vais assumer cette remarque: ses sorties cinéma et autres sorties pédagogiques à la con, ce sera sans moi. J'ai un peu autre chose à foutre.

Mais au moins j'aurai repris contact avec ma copine Jess. J'avais les boules vendredi soir, je voulais voir du monde, j'ai donc été manger chez Jess, quitte à me taper une centaine de bornes.
Il me faudrait des heures pour vous parler de Jess. En quelques lignes, c'est le genre de personne que j'aime profondément, même si elle m'agace suprêmement parfois. Et donc, il m'a suffi d'un coup de fil pour m'inviter à dîner. C'était bien. Merci ma Jessy, je t'adore.

10 décembre 2008

"Et ça, ça m'inquiète vraiment"

Oui, c'est effectivement inquiétant, je vous laisse en juger... Entretien (tadam !!!!!) avec ma tutrice hier. Du bidon, encore une fois, mais du bidon important, étant donné que j'ai appris qu'il me fallait avoir une cohérence entre toutes mes séquences de l'année. Suivre un parcours spirituel qui permet de lier ce que je fais en Septembre et en Juin. Il faut que mes chers bambins soient dans une démarche initiatique, qu'ils fassent un cheminement intérieur au cours de cette année, cheminement qui les conduira à prendre conscience du pouvoir de la littérature... "Tu comprends ce que je veux te dire ?" (j'en ai compté 6, en une demi-heure, pas mal non ?) Et donc quel ne fut pas la déception de ma chère accompagnatrice quand je lui ai avoué, avec des sanglots de désarroi dans ma voix enrouée de tristesse, que je ne savais pas encore quoi faire à la rentrée. Effectivement, c'est inquiétant. Dans mon ignorance de débutant, je pensas que le plus important restait d'intéresser les élèves à la littérature, de leur faire sentir (parce que ces choses-là se sentent avant que de s'expliquer, vous en conviendrez volontiers) qu'un texte est bien autre chose qu'un sujet de grammaire...Mais ce blabla autour de la cohérence annuelle (on appelle ça le projet pédagogique annuel, dans notre jargon IUFM, à bien distinguer avec les objectifs, la problématique, les objets d'étude et les perspectives (dominantes et complémentaires)), ça ne me parle pas, je n'y crois pas, c'est creux, plat, démagogique et artificiel. En plus, ça nous entrave vraiment dans ce qu'on a envie de faire. On est dans la veine démago qui consiste à ne pas brider l'élan créateur des élèves, le même élan créateur qui a fait dire à nos inspecteurs de ne pas corriger les fautes d'orthographe...Ben non, ça me va pas, et je ferai comme je l'entends. J'ai déjà trouvé ce matin ce que je ferai à la rentrée: les écrivains subversifs. Et ils comprendront ce que je veux leur dire.
26 novembre 2008

Mais tu prends du plaisir à enseigner ?

C'est la question que m'a posé ma tutrice hier, à l'issue d'une observation de mon cours. Genre je me suis défoncé à obtenir le CAFEP pour un travail qui me branche pas, au final. La question est intéressante, pourtant, d'autant plus que je m'étais régalé à faire ce cours. Et au fur et à mesure, ses remarques portent sur des points plus précis et non plus sur des généralités d'impressions impossibles à corriger. Priorité pour le prochain cours: faire participer tout le monde, et arrêter de marcher tout le temps pendant l'heure de cours (ce qui me paraît impossible: ma pensée progresse avec ma marche. Pourtant, malgré ce qu'elle en pense, ça va mieux: petit à petit je volette de mes propres ailes, l'immense structure du lycée ne me dépasse plus, je reprends en main des trucs qui me ballottaient jusque là, plein d'angoisses sont parties...La meilleure preuve: ça fait plus d'une semaine que je n'ai plus mal du tout à la gorge. Ca ne m'empêchera pas d'aller voir un orthophoniste, mais je n'ai plus cette faiblesse généralisée qui me vidait les batteries, entraînant le fait que je tapais dans les réserves pour faire cours. Et forcément, je ne m'épanouissais pas. Quand je vous dis que ça va mieux ! Le prochain article sera consacré au sapin de Noël le plus Kitsch au monde. Une merveille.
22 novembre 2008

Petit mot

Me revoilou ! Oui, ça fait un bail que je n'ai pas pris le temps d'écrire sur le blog. A vrai dire, on a beau cancanner, les jeunes profs n'ont le temps de rien. Sollicités que nous sommes, de tous les côtés, on n'a qu'une seule envie le soir: se poser, tranquille. Que ce soit autour d'une bière avec quelques potes, avec la chérie avec un bon dîner peinard ou sur u mur d'escalade, mais se vider un peu la tête, penser à autre chose. Bon, ça va mieux, dans l'ensemble. Les deux premiers mois ont été atroces, mais là je commence à sortir un peu la tête de l'eau et à avoir un tantinet de recul (un tantinet, hein) sur mon travail, sur ma manière de fonctionner, etc...Déjà, j'ai eu (enfin, ça aurait dû être fait depuis mi-septembre mais bon...) un retour sur ce que je faisais en cours: ma tutrice est venue me voir. Pas mal de choses à rectifier, des mauvaises habitudes à changer. Ca c'est pas bien grave. Mais surtout une attitude différente à adopter avec les élèves. Il faut que je les encadre plus, que je sois plus clair avec eux, dans mes consignes, dans mes cours, dans ce que j'attends d'eux... Ce ne sont que des gamins, et j'ai tendance à l'oublier. Dans un sens, c'est mieux: je me mets moins la pression sur ce que je dois leur apporter, qualitativement. Et plus ça va, plus je m'aperçois qu'effectivement, ce ne sont que des gosses. D'ailleurs, ça va mieux, mais ça tombe bien car le rythme va monter: la première visite à préparer, le stage de pratique accompagnée (que je ferai avec des...sixièmes !) qui commence dès la semaine prochaine, le mémoire à réfléchir de plus en plus sérieusement... Hélas, j'ai dû refuser l'Islande: trop cher, trop de fatigue (je serai rentré la veille de la rentrée, autrement dit je n'aurais pas eu de vacances entre janvier et mi-avril), trop de stress...ca a un peu râlé, légitimement d'ailleurs, au service des relations internationales, mais tant pis. On se la fera en amoureux, plus tard. En attendant, avec ma chérie et deux potes on va fêter le nouvel an à...Glasgow ! Du 28 au 2, on dormira dans des auberges de jeunesse, on visitera...Ca va être un peu roots, mais y a moyen de s'éclater ! Les avantages de la rentrée dans la vie active: on peut se péter des petits délires de ce genre... Bon, allez, un cours à préparer ce matin: "l'héroïsme dans Madame Bovary." Tout un programme, hein !
5 novembre 2008

Un bon pote et du café.

Oui, je sais, ça fait un bail. Notre déménagement et l'attente de notre nouvelle box en est la cause. Et je suis furieux de m'être fait niquer un jour de vacances à cause d'une formation à la con : "je peux entendre que ça ne vous convienne pas, mais nous ne pouvons faire autrement." Mon cul. Alors comme de bien entendu j'ai fait appel à mon pote Yves. Je parle de pote parce que l'expression "meilleur ami", si elle ne devenait pas aussi éculée, conviendrai bien davantage. Depuis la seconde qu'on est pote. Ouch, 12 ans quand même. Et à chaque fois, revenir l'espace d'une nuit ou d'une soirée dans son petit appart montpelliérain me fait toujours autant plaisir. Yves, c'est de la solidité à toute épreuve, un mec qui irradie de gentillesse sans pour autant oublier ce qu'il veut et où il va. A chaque fois je retrouve cette simplicité des personnes bien, comme on dit. Mais la période qui me marquera le plus, dans cette ère montpelliéraine, fut le mois de Septembre 2007, durant lesquels je suivais en auditeur libre des cous d'agreg. Tous les matins, c'était petit dej tranquillou sur la terrasse, je partais pour mes cours pour revenir le soir, où nous discutions pendant des heures autour d'une bière. Ils sont simples, ces moments, et ils sont rares, et ils me manquent.
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