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6 octobre 2009

Dys' à zéro

Mercredi dernier, j'ai donné à tous mes cinquièmes un sujet de rédaction, parce qu'il faut les faire écrire. Les instructions officielles précisent clairement qu'un enfant ne peut acquérir le goût de la littérature s'il n'écrit pas lui-même régulièrement. A raison, d'ailleurs. On pourrait presque le présenter comme un pont tendu entre une volonté récalcitrante et l'univers de la littérature. En établissant la pratique régulière de la lecture, c'est un peu comme si les deux côtés du pont se réunissaient et qu'une jonction pouvait s'établir. 
Enfin soit. Le sujet était quand même simple et laissait énormément de lattitude: faire un récit ou un début de récit d'une vingtaine de lignes, dans le type de leur choix parmi ceux que l'on avait vus. D'aucuns s'insurgeront et diront que cette liberté est justement ce qui effraie l'enfant, et qu'un maximum de consignes lui permet au contraire de se libérer...

Et ce n'est pas sans une certaine émotion que je vous retranscris la copie qu'un élève m'a rendu hier, non sur une feuille mais sur un bout de feuille découpé au ciseau. C'est assez émouvant.

Le Rugby

Nicolas joue dans une équipe de rugby qui s'appelle Toulouse. Un jour il va en finale contre toulon, il gagne il est trés heures, sont équipe a le troffé de champion de france et le soir venue ils font la féte.

Ca me rappelle un peu les anciens exercices qu'on donnait aux gamins: "écrire à la manière de". Rimbau et Flaubert ont commencé comme ça. On y serait presque, avec cette "copie" de Vincent.
Mais à la manière de qui ? Je vous laisse y réfléchir 

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Commentaires
S
excellent ! <br /> (mais Rimbaud prend un "d"...)<br /> <br /> P.S : j'ai trouvé ! c'est "à la façon des élèves de Sohapax"
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